COMMERCE

Un nouveau couple a pris les rênes de la Poulichette depuis le mois de juin.
Installés 5 rue de l’Hôpital, Christelle et Jean-François Salesse n’ont pas fini de vous faire partager leur amour du bon pain.
Rencontre avec des entrepreneurs avertis bien décidés à s’intégrer à la vie locale.

Ville de Ruffec : Bonjour et merci de nous recevoir ! Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer votre parcours ?

Christelle Salesse : Bonjour. Nous sommes Monsieur et Madame Salesse. Je suis Creusoise et mon mari est Corrézien. Nous sommes dans le métier depuis 30 ans. On a eu deux affaires auparavant : une pâtisserie à Limoges et une boulangerie à Nantiat. C’est un métier qu’on adore, une passion.

Jean-François Salesse : Je suis maître artisan boulanger. C’est ma passion, une envie d’entreprendre. C’est la dernière affaire avant la retraite.

Qu’est-ce-que vous proposez ? Vous avez des spécialités ?

C.S. : Nous allons du pain ordinaire à la tradition. Nous proposons du pain au levain, des pains spéciaux… Notre produit phare est la poulichette. On a poursuivi l’opération existante : « 3 baguettes achetées, une offerte ». Nous proposons également une pâtisserie traditionnelle et du snacking faits maison.

J-F.S. : Tout est fait journalièrement aussi bien en boulangerie qu’en pâtisserie, en petit quantité. La poulichette est faite avec une farine de blé germé. Elle a un petit goût spécial. Chaque meunier a une farine différente ce qui permet à chaque boulanger d’avoir son produit phare. Ensuite, chacun ses goûts !

Vous exercez ce métier depuis longtemps maintenant. Qu’est-ce-qui vous plaît le plus dans votre activité ?

J-F.S. : Moi ce qui me plaît, c’est qu’il n’y a pas un jour pareil. On se remet en question tout le temps. La passion du métier me rattrape toujours. Je suis resté un an salarié avant de venir ici. Mais l’amour du commerce a été plus fort et c’est pour ça que nous avons racheté cette boulangerie.

C.S. : Le contact avec les clients. Voir tout le temps différentes sortes de gens. C’est la convivialité ! C’est un métier de joie. Le pain est culturel, il fait partie de notre vie. C’est un produit de fête. Et puis j’adore les produits de la boulangerie pâtisserie donc c’est plus facile de les vendre !

Pourquoi avoir quitté le Limousin pour Ruffec ?

C.S. : C’est Ruffec qui est venue à nous.

J-F.S. : On cherchait une nouvelle affaire mais on ne trouvait rien qui nous correspondait. Je ne voulais plus d’une grosse affaire. Puis on est tombés sur cette boulangerie. On ne connaissait pas la Charente mais ça nous plaît bien. On est ravis d’être ici. On s’adapte aux Ruffécois et à la vie charentaise.

Comment se sont passés les premiers mois ?

J-F.S. : Très bien. Je suis très content. Ça fait presque trois mois que nous sommes là et j’ai du travail plus que je peux en faire ! Les clients sont au rendez-vous.

C.S. : On a été très bien accueillis en Charente. Les gens sont très gentils, très discrets. Une sorte de « force tranquille ».

Vous avez des projets pour l’avenir ?

J-F.S. : Me développer plus en pâtisserie. Je voudrais créer et agrandir mon laboratoire pour avoir plus de facilité à travailler. Mais je n’irai pas prendre le marché de mes collègues ! A 55 ans, ça me va très bien comme ça !

Propos recueillis le 19/08/2021.


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